De passage en vacances nous atterrissons en famille en pleine fête d’été dans la ville. Parmi tout ce que l’évènement présente en restauration ce jour-là . C’est ce qui nous semblait le plus approprié selon nos standards.
Alors oui, le fait que pour l’évènement la rue est devenue piétonne, des tables supplémentaires étaient installées en pleine air. Nous avons donc été très tolérants et patients.
Et autant dire que ça en valait la peine. Mais pas totalement.
Le tajine de mon épouse était bon, mais manquer d’un peu d’accompagnement. Et de mon côté je n’ai pas aimé la brochette d’agneau. Elle était dure et sèche (décongelé ?)
Mais j’avoue le couscous, son bouillon, les merguez et le poulet étaient délicieux.
Mais j’ai été surpris par deux choses :
1. Une jeune fille prend notre commande. Elle était juste parfaite dans rôle : souriante et aidante, mais débordé comme tout le staff.
Elle nous sert les boissons.
Puis c’est un jeune homme qui nous sert nos plats et des carafes d’eau. Plus tard je demande au même jeune homme qui passe les mains vides devant moi le dessert du menu enfant. Il me répond :
- « Il faut voir avec la jeune fille c’est elle qui s’occupe de votre secteur. »
Et s’en va aussi sec.
Je me suis mordu la joue pour ne pas répondre : « tu nous as servi les plats, tu m’envoies balader pour le dessert ? Sérieux ! »
2. Je vais Ă la caisse pour payer.
Une autre jeune fille encaisse. Elle est en affaire avec des clients. Une fois ces chanceux encaissés. Elle s’en va servir d’autres en salle.
Elle sait que je suis là . Elle m’a vu.
Et donc là j’ai grincé et serré les dents pour éviter de lâcher : « non mais je rêve là . »
Le minimum c’est au moins de s’excuser, de dire que l’on va servir des clients et que l’on revient rapidement.
Bah… non… rien. 3 allers-retours en cuisine sous mon nez. Et je suis juste invisible.
Pour résumer chers jeunes gens. Servir et une chose. Savoir considérer le client c’est une autre paire de manche qu’il faudra assimiler. Et je ne me place pas dans l’adage : le client est roi etc.
La réalité : quand un client reste courtois, même en short et tongues, vous devez lui renvoyer son amabilité. Et communiquer poliment si vous êtes débordés.